Notre gouvernance partagée
En 2017, l’Accorderie du Pays Diois met en place une gouvernance partagée pour permettre à tout.e.s les accordeur.e.s de s’impliquer dans le fonctionnement de l’association
L’accorderie vit et se déploie grâce aux Accordeur.e.s qui coopèrent activement.
Les modalités de son organisation interne reflètent son projet associatif, refusant la concentration des pouvoirs.
Son modèle organisationnel est garant de sa mission sociale et de ses valeurs.
Le Cercle Décisionnaire
Le Cercle Décisionnaire se réunit une fois par mois.
Il est composé des référent.e.s des différents groupes de travail (voir dessin ci-dessus).
Il est ouvert à tou.te.s les Accordeur.e.s qui souhaitent participer et contribuer au collectif.
Le Cercle Décisionnaire est un lieu de « réseautage » entre les différents groupes, ce qui permet la cohérence des décisions prises. Il s’agit de faire autrement pour mieux faire ensemble !
Les réunions sont facilitées grâce à des outils d’animation et d’intelligence collective.
Les groupes et leurs référent.e.s
Les différentes activités de l’association sont réparties dans des «groupes».
Chaque groupe est constitué de plusieurs Accordeur.es et est coordonné par un binôme de référent.e.s élu qui assure la communication entre le Cercle Décisionnaire et les groupes, sur le principe du double lien. Ainsi la transmission des informations est assurée.
Chaque Accordeur.e a la possibilité de devenir référent.e.s lors des élections sans candidat.
Le ou la référent.e s’engage pour une année et son mandat est rénouvelable deux fois, soit trois ans maximum.
Chaque groupe est autonome avec un certain périmètre de décision.
Toutes les heures effectuées pour faire fonctionner les groupes ouvrent droit à des heures versées aux Accordeur.e.s par l'Accorderie.
Pouvoir et reponsabilités partagés
Des formations internes et externes sont régulièrement proposées aux Accordeur.e.s.
Ces formations leur permettent d’approfondir leurs connaissances et d’en acquérir de nouvelles et, ainsi, de déployer leur autonomie et leur pouvoir d'agir pour s'investir dans le fonctionnement de l'association.
La prise de décisions par consentement
Les décisions sont prises au consentement, en respectant la méthodologie de la sociocratie.
Une décision est prise par consentement s'il n'y a aucune objection importante et argumentée qui lui est opposée.
Le consensus exige que tous les participants à une décision soient unanimes (« tout le monde dit oui »), le consentement se contente du fait qu'aucun membre n'y oppose d'objection raisonnable (« personne ne dit non »).
Une objection est jugée raisonnable si elle bonifie la proposition à l'étude ou l'élimine complètement. L’objection n’est plus synonyme d’obstruction mais d’identification de limites, de tolérances qui deviennent les conditions de réalisation de la proposition.
La charte relationnelle de l’Accorderie
- Les personnes présentes sont les bonnes personnes, au bon endroit, au bon moment
- Respect de la prise de parole et écoute active (reformulation)
- Non dévalorisation de soi et des autres
- Co-responsabilité : l’animateur propose un processus et une direction, mais le voyage se fait ensemble et on peut négocier les étapes, les détours. Personne n’a à subir ce qui se passe
- Vigilance et prise en compte des inégalités de situation (faire attention au jargon)
- Chacun a le droit de penser ce qu’il pense et de l’exprimer
- Chercher à se faire comprendre et non à convaincre
- Accepter le point de vue de l’autre ne veut pas dire renier ma propre idée
- Principe de désaccord fécond : Il ne s’agit pas d’écraser les différences, mais de construire la richesse issue de ces points de vue différents
- Non jugement et bienveillance